Chanson de l'ORPHELINE
Chanson SENEGALAISE
Chantée par Diery Dioum
Collectée par Mélaine Lefront, Julie Lewandowski et Ana Pereda à Villefranche-sur-Saône en juillet 2020.
Dans le cadre du projet Chorale Intergalactique
Nous rencontrons Diery sur le quartier Belleroche lors d'une intervention musicale co-organisée avec le collectif des Fenêtres de la fraternité. Diery joue des percussions, sculpte le bois et connait de nombreuses chansons en wolof mais aussi en langue mandingue et en dioula.
Il chante ici la chanson qui relate l'histoire vraie d'une petite fille qui a perdu son père et sa mère pendant la guerre et qui part en courant dans la nuit et sous la pluie. C'est une chanson enseignée aux tout petits enfants pour les rendre forts, leur dire "même si tu as perdu tes parents, la vie n'est pas finie". Diery use de beaucoup de métaphores pour expliquer la chanson et la perte des êtres chers : "c'est comme quand tu prépares une sauce, ça sent bon, ça devrait être bon mais elle tombe à côté et tu as tout perdu" ou encore, l'image de la kora sans corde qui serait le titre réel de la chanson (traduction et paroles en wolof à venir) : "tu as pris ta kora, elle est bien accordée et tes cordes sont coupées, tu ne peux plus jouer".